Études et retraite : pourquoi bien choisir sa formation change tout pour l’avenir

On ne s’en rend pas toujours compte à 18 ans, mais le choix des études, c’est un peu la première grande décision financière de sa vie. Pas seulement parce qu’elle coûte cher (logement, transport, frais d’inscription…), mais surtout parce qu’elle conditionne la suite : ton premier job, ton évolution pro, et – surprise – même ta retraite. Oui, vraiment.

Franchement, qui pense à sa retraite quand il choisit sa licence ou son école ? Personne (et c’est normal). Pourtant, les écarts de pension entre deux diplômés peuvent être énormes. J’ai découvert récemment sur https://formation-retraite.fr que les différences de carrière, de statut ou même de périodes de chômage jouaient un rôle clé dans le calcul final. Et devine quoi ? Tout ça commence… au moment du choix de ta formation.

Un bon choix d’études, c’est une carrière plus stable (et donc une retraite mieux assurée)

Quand tu regardes les chiffres, c’est flagrant : selon l’INSEE, les diplômés du supérieur gagnent en moyenne 1,7 fois plus sur leur carrière que ceux sans diplôme. Et qui dit meilleurs revenus dit cotisations plus élevées, donc retraite plus confortable. Mais ce n’est pas qu’une question de salaire : les études bien choisies mènent souvent à des métiers plus stables, moins sujets à des périodes creuses. Et la stabilité, ça pèse lourd dans le calcul des trimestres validés.

Je me souviens d’une amie partie en licence de psycho un peu « par défaut ». Trois ans plus tard, elle a tout repris à zéro en école d’éducateur. Aujourd’hui, elle adore ce qu’elle fait, mais elle a perdu du temps (et quelques trimestres de cotisation au passage). Moralité : mieux vaut prendre quelques mois pour réfléchir à son projet que plusieurs années pour se réorienter.

Des formations qui ouvrent les bonnes portes

On dit souvent que “toutes les études mènent à quelque chose”. C’est vrai… mais pas toujours à la même chose. Certaines filières, comme les écoles d’ingénieurs, les IEP (dont Sciences Po Rennes évidemment !) ou les formations paramédicales, mènent à des métiers où la carrière est claire et l’évolution possible. D’autres, plus généralistes, demandent un peu plus de débrouillardise pour trouver sa voie. Rien de grave, mais ça change tout en termes de progression salariale.

Et puis, il y a la fameuse question du statut : fonctionnaire, salarié du privé, indépendant… Chacun a ses règles de cotisation. Par exemple, un enseignant titulaire sait exactement à quoi s’attendre à la retraite, alors qu’un consultant freelance doit souvent jongler entre plusieurs caisses. Choisir une formation, c’est aussi, quelque part, choisir un futur cadre de vie.

Réfléchir à long terme (sans se prendre la tête non plus)

Pas besoin de se transformer en expert en retraite à 20 ans, évidemment. Mais comprendre comment fonctionne le système, et savoir que chaque choix d’étude a des conséquences concrètes sur le long terme, c’est déjà un super pouvoir. Tu veux un métier à impact ? Très bien. Mais regarde aussi la sécurité qu’il offre, la reconnaissance, les possibilités d’évolution. Tout ça compte.

Et si tu veux creuser le lien entre formation, emploi et retraite, il existe des simulateurs, des fiches métiers, et des sites très bien faits pour ça (celui cité plus haut en est un bon exemple). C’est pas du temps perdu, loin de là.

En résumé

Bien choisir sa formation, ce n’est pas juste cocher une case sur Parcoursup. C’est construire la base de ton avenir, professionnel et personnel. On parle souvent de passion, de vocation, d’équilibre… mais rarement de stabilité et de projection à long terme. Pourtant, les deux vont ensemble. Et honnêtement, mieux vaut un choix réfléchi qu’un “on verra bien” – parce que le “on verra bien” finit souvent par rattraper, tôt ou tard.

Alors, si tu es en pleine réflexion, pose-toi les bonnes questions : qu’est-ce que j’aime ? Oui. Mais aussi : qu’est-ce que ça m’apportera dans 30 ans ? Ton futur toi te dira merci.